I Introduction
A. Nature de la psychologie expérimentale1. Les prémices de l’approche scientifique.Gustave Fechner (1801-1887) entrouvre la psychophysique.
C’est en 1860 que sort son ouvrage sur la relation entre sensation (psychique) et excitation (physique).
De ce constat est né la loi de fechner (1860): ou la sensation S varie au log de l’intensité en fonction de la modalité perceptive (a : constante de cette modalité)
S= a . log I
2.
Le behaviorismeThorndike (1874-1949), dès 1898, place des animaux Watson (1878-1958) va développer le concept du béhaviourisme qu’il place comme une science à part entière qui « prédit et contrôle le comportement observable ».
4 grandes conceptions :
- mis en avant des approches quantifiables, études neurophysiologiques plutôt qu’études sur la conscience.
- s’appuyer sur des variables mesurables
- s’appuyer sur des formes d’association S-R comme le conditionnement
- valoriser les déterminants périphériques plutôt que les centraux, l’étude du système nerveux à cette époque se résume au échange synaptique observé notamment au niveau sensori-moteur.
3.
Le gelstatismeThéorie de la forme : le cerveau fonctionne de manière à ne recevoir que les informations qui sont pertinentes. Autrement dit, les fonctionnements cognitifs s’attendent à certain indicent perceptifs qui correspondent à des modèles (mémoire).
4.
Histoire des sciences cognitivesMacy. (MIT)
1956. Naissance de l’intelligence artificielle. Simon et Newell.
La même année, c’est le début de la psychologie cognitive. A Harvard Brusner et Miller s’écarte du Behaviourisme dominant.
Noam Chomsky invente la grammaire générative. Principe d’apprentissage de règles de production verbale et de construction de règles d’apprentissage de la grammaire par des algorithmes.
1975. le symbolisme. Jerry Fodor.
Analogie homme-machine. Esprit est égal à un programme informatique : Une série de calculs traités sous forme de symboles. La pensée est pour lui la manipulation de ces symboles.
De 1975 à 1995 Dvt des sciences cognitives.
B. La psychologie expérimentale et la psychologie cognitive1.
La psychologie expérimentale :Elle porte ses recherches sur les sensations, la perception, le conditionnement, l’apprentissage, la mémoire, le raisonnement, la représentation, la simulation mentale, etc….
L’approche de la psychologie expérimentale se caractérise par une distance par rapport au symbolisme.
2.
L’approche symbolique. 3.
Les deux modèles de la penséeSympolisme ou cognitivisme:
Connexionisme :
4.
Psychologie moderne (fruit des deux)Une différence de niveau d’analyse : le connexionnisme emprunte les diff systèmes au symbolisme
II La méthode expérimentale
A. IntroductionPrédire des résultats
empirique
d’obtenir un phénomène prédictible
reproductible
B. L’expérience.1.
Création de la problématiqueune question issue d’une problématique perso, soc, bilbiographique…
une hypothèse.
raisonnement soit inductif (du particulier au général)
Soit déductif (du général au particuler)
2.
Analyse bibliographique 2.1 Etat des lieux bilibographique
2.2 Justification scientique
3.
L’opérationnalisationIl va falloir choisir les « ingrédients » de l’expérience (varaibles, facteurs)
4.
La notion de variable 4.1 VD
4.2 VI
Elle ne dépend pas du sujet, elle est manipulée par l’expérimentateur
Elle représente le rapport cause/effet par rapport à la VD
VI non controlé,
5.
Les facteurs expérimentaux 5.1 définition
La notion de facteur est relative à l’observation du phénomène.
C’est l’ensemble des variables indépendantes contrôlées que l’on va classer selon l’effet possible dans l’expérience.
5.2 Facteurs de principaux
La différence avec la variable indépendante en tant que condition expérimentale, c’est que le facteur est une des VI mais pas toute !
C’est la variable indépendante contrôlée et mesurée.
Quelques facteurs de contrôle :
Le facteur expérimentateur
Le facteur ordre de passation (mesures répétées)
Le facteur temporel (moment de la journée, rythme circadien, rythme hormonaux)
Le facteur sujet (age, genre, croyances, latéralité, etc)
6.
Neutraliser les facteurs.Contre-balancement et rotation
Randomisation
7.
Problème de validité des facteurs.L’expérience est propre dans le sens où elle n’est que peu discutable, mais elle est éloignée des conditions naturelles : elle n’est pas écologique.
Cela dépend surtout de l’objet de recherche et de l’hypothèse
C’est la pertinence scientifique qui dicte la bonne méthode
Renvoie à l’idée de construire des conditions qui : soient ne laissent pas de choix, soient permettent un comportement naturel au delà du cadre artificiel de l’expérience.
8.
Le facteur sujetGroupes appariés
Groupes indépendants
Groupes équivalents
L’appariement des sujets : faire le choix de grouper, dissocier, en fonction de l’expé
Groupes contrôles : on donne un médicament A au groupe 1, B au groupe 2, et un placebo au groupe 3, le groupe trois est mon groupe contrôle
9.
Prb relatifs aux variablesLes variables confondues
Le prob de pertinence de la VD
III La perception
A. La perception : généralitéprendre de l’information dans l’environnement
Hors il faut distinguer la perception consciente de la perception inconsciente. Et Perception de modes perceptifs.
Un ensemble d’opérations effectuées sur le signal perçu par l’organe perceptif. C’est le traitement de l’information (traitement du signal).
Les trois étapes de la perception.
1- la perception en elle-même, que l’on peut traduire par l’extraction de l’information (elle est fonction de nos modalités perceptives et de leurs limites)
2- Le traitement de l’information : cela correspond aux différentes étapes de transformation du message perçu en un message identifiable.
3- L’interprétation, la confrontation aux représentations, le sens du message final.
B. La visionGelstat
Reconnaissance des visages : indices
Le prb du nombre d’indices : identification d’un objet. (critères)
Indice saillants, indices continus (masquage)
La notion de contexte et de sens : inférence
Les seuils de perception des indices
Les indices :
Forme et mouvement
La notion de durée de stimulation
La notion de contraste
Les indices non visuels et les associations perceptives
C. L’auditionDescriptif
Signal : fréquence, intensité, alternance et rythmicité de différentes fréquences (pattern)
Études sur les seuils de détection
Identification du signal (comment on reconnaît, comment on extrait, comment on reforme : la parole, musique)
L’intégration de l’audition dans le contexte de la perception générale : effet Mac Gurk.
Audition et espace
Modèles de coïncidence de Konishi
Effet doppler, écholocation
D. La perception tactile.Associée à la notion de développement et d’association
Voire le transfert cross-modal.
E. La perception du mouvement du corpsMultimodal
Mouvement, biomécanique...navigation
Clinique et le prb de schema corporel : coordination/perception de capteurs en devpt
F. Troubles cognitifs perceptifs1.
visionLes maladies et troubles cognitifs simples.
Déficit chromatique, achromatopsie (impression de teinte sale, gris fade)
Dichromates (rouge vert)
Trichromates anormaux ont les trois capteurs mais un avec moins de sensibilité
Akinétopsie, vision stroboscopique (perception des formes et couleur intactent), problème avec la direction et la vitesse. Lésion temporo-pariétales (gyrus temporal moyen) au-dessus des aires v4
Les maladies et troubles cognitifs complexe.
L’agnosie
L’incapacité à reconnaître les choses (incapacité de dire les noms), même si la fonction de l’objet est claire.
La construction des objets et des formes : les constituants et le constitué (inhibition latente)
(coin+surface rectangulaire+couleur du bois=table)
agnosie aperceptive
Incapacité de reconnaître finement (des lettres déformées par exemple) plus au niveau de l’hémisphère droit
agnosie associative
Expérience du sceau (probablement une perte sémantique)
La prosopagnosie
Incapacité de reconnaître les visages
Les repères spatiaux :
Le rôle des aires visuelles dans la reconnaissance de lieux et du colliculus dans la localisation
Les aires associatives et la vision aveugle (fonctions résiduelles dans la cécité corticale)
Trouble à ne pas confondre avec les symptômes apparaissant pour un sujet type alzheimer, ou le trouble est relatif à la mémoire.
2.
auditionL’agnosie auditive : amusie, patient qui entend bien, qui identifie des sons, qui parle et comprend bien. Mais qui ne reconnaît plus ses disques, ni des airs populaires. Impossible de dire si deux musiques se ressemblent.
Agnosie auditive des sons environnementaux : reconnaissance du sens.
Surdité verbale : ne comprennent pas la parole, mais entend correctement.
IV L’attention :
A. L’information pertinentel’efficience.
l’attention va moduler la perception.
s’adapter/vécu
C’est l’information sélective.
lié au niveau d’expertise
l’état physiologique disponible
limite l’action en nombre de taches.
Helmotz et l’attention visuel
L’effet cocktail party en audition
B. Les modèles : Broadbent 1958
Treisman 1969
L’ensemble du traitement de l’information perceptive correspond davantage à la somme de tous ces filtres perceptifs qui dégradent à différents niveaux les informations non pertinentes
Le modèle de sélection précoce :
Le modèle de sélection tardive :
C. Des capacités limitésLe temps de réaction : bénifice / coût .
Induit l’apprentissage
La notion de distraction-inhibition
La modélisation de postner 1984
L’attention auditive et les fonctions cognitives
La notion de double tache
Attention et conscience perceptive : les troubles cognitifs
V La psychologie cognitive et la conscience :
A. L’interaction homme/environnement1.
Les théories constructivistes tel que l’approche piagetienne.
Adapter sa perception au fur et à mesure des sensations que l’on a. Ici l’individu construit volontairement sa perception autour d’une action volontaire sur l’environnement (stimulation) à laquelle il va s’adapter par expérience.
2.
la théorie écologique ou l’approche Gibsonnienneles informations sont présentes dans l'environnement
les affordances : la perception est toujours contextuelle
la perception va consister à détecter les invariants
B. De l’information à la conscience.Une simplification filtrée du monde qui nous entoure par le biais de modes perceptifs.
Construire de « haut filtre » cognitif que sont les représentations.
Conscience d’un point de vue symbolique
1. L’approche cliniqueLes maladies : Les patients à split brain
Les formes d’agnosie comme l’hémiplégie
La contribution des sciences expérimentales
De nos jours de nombreux chercheurs apportent leur contribution aux travers différentes approches…
2. Nouvelles approches de la pensée grâce aux sciences expérimentales
Pr Damasio : Les émotions
C Denett : La thèse de la pensée à trous.
G Edelman : TSGN réafférence des réseaux de neurones.
2 types d’approches : un top down / bottom up
le prb de la représentation
Le prob animal.